Appel à contributions

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Colloque international

Approches interdisciplinaires

des unités phraséologiques (UP)

dans les langues du monde

 Linguistique - TAL & IA - Traduction - Littérature

 

 12-14 mars 2025

Institut National des Langues et Civilisations Orientales

65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

 

Chaque langue naturelle possède un certain nombre d’unités polylexicales qui lui appartiennent en propre, et dont les éléments, organisés dans un certain ordre, sont indissociables s’ils veulent offrir un sens. Les linguistes les qualifient d’« unités phraséologiques » (UP) (Gonzalez-Rey 2002).

Une UP (aussi appelée phraséologisme ou phrasème) est une « […] séquence polylexicale constituée de deux ou plusieurs [lexies] graphiques catégoriellement liées, contigües ou non » (Bolly 2011 : 28). La signification du terme d’UP est à rapprocher de celles de l’anglais phrase (syntagme, locution) ou phraseology, du chinois 熟语学 shúyǔxué désignant « les expressions et locutions figées, idiomatiques d’une langue » (Sułkowska 2013 : 30), ou encore de ngữ đoạn en vietnamien. Il s’agit de « semi-figements » (Mejri 2008b) ou d’« associations appropriées » (ibid.) telles que les collocations (une peur bleue, heavy rain, 骑自行车), « toutes faites » ou « formulaic language » (Wray 2010), comme les proverbes (Tout passe, tout casse, tout lasse. Don’t bite the hand that feeds you, 谋事在人, 成事在天), les expressions idiomatiques (un coup de main, on the tip of my tongue, 狐假虎威).

Cependant, sur le plan statistique, si les UP sont majoritairement polylexicales, un certain nombre d’entre elles, monolexicales, sont des formes brachylogiques d’énoncés polylexicaux. Prenons l’exemple de Pardon, Bonjour, Merci ou C’est clair, qui seraient une variante respective de Je vous demande pardon, Je vous dis bonjour (cf. Blanco-Escoda & Mejri, 2018), Je vous/te remercie, ou C’est clair comme de l’eau de roche.

La phraséologie est la dimension linguistique relative à l’étude des UP. L’impact de la phraséologie est profondément enraciné dans la diversité des langues du monde. Chaque langue possède son propre trésor de tournures idiomatiques et de collocations, reflétant les valeurs culturelles, les expériences historiques et des particularités linguistiques uniques. La phraséologie, ayant trouvé une place de choix dans la recherche linguistique, jouit aujourd’hui d’« une reconnaissance unanime de position interdisciplinaire » (Legallois & Tutin 2013). Son autonomie est bel et bien confirmée, en tant que discipline linguistique à part entière (Telija au congrès de Bucarest 1970).

Nous invitons les enseignants-chercheurs, les chercheurs, et les doctorants à rejoindre cette manifestation interdisciplinaire afin de faire avancer les réflexions sur la phraséologie.

Le présent colloque se décline en six axes.


 

Axe 1 : L'UP et la Linguistique théorique & appliquée

La phraséologie intègre désormais des objets d’étude très variés, allant des collocations aux expressions idiomatiques. Le premier à sy intéresser fut Charles Bally (1951), considéré comme le père de la phraséologie. Selon Cowie (1998), les expressions figées imagées (« figurative idioms ») comportent une métaphore ou une métonymie perceptibles. Les approches proposées s’étendent maintenant au-delà des disciplines traditionnelles de la lexicologie, de la syntaxe et de la sémantique, et abordent largement la linguistique du discours, la psycholinguistique ou la linguistique informatique (Legallois & Tutin 2013). De la théorie à la pratique, de la langue parlée à la langue écrite, de nombreuses nouvelles branches sont apparues dans la discipline phraséologique, parmi lesquelles la phraséodidactique (Gonzalez-Rey 2022, Sułkowska 2013, Cavalla & Legallois 2020), la phraséotraductologie (Sułkowska 2016, 2022), la (méta)phraséographie (Mel’čuk & Polguère 2007, Anscombre & Mejri 2011, Murano 2011, Gonzalez-Rey 2017, Mejri & Zhu 2020, Chen, Do-Hurinville & Dao 2023), la phraséologie contrastive (Sułkowska 2016), les expressions des émotions et les psycho-collocations (Dao & Do-Hurinville 2017), les phénomènes culturels (Dobrovol’skij 1998, Piirainen 2008, Szerszunowicz 2010, Dobrovol’skij & Piirainen 2021) sur les UP, ou la phraséoculture (Chen 2022), ou encore la « phraséologie étendue » (Legallois & Tutin, 2013).

Dans la situation actuelle où la phraséologie est devenue une discipline indépendante au sein de la linguistique, il convient d’évoquer l’importance des éléments de la phraséologie théorique. Quelle est la nouvelle réflexion sur tout ce qui a trait aux UP (collocations, psycho-collocations, parémies, expressions, idiomatiques, phrasèmes…) ? Quels sont les liens entre les UP, les MD (marqueurs discursifs) ou les pragmatèmes (Do-Hurinville, Dao & Rialland, 2020), par exemple ?

 

Axe 2 : L'UP et la Lexicographie

La (méta)phraséographie (Murano 2011, Chen 2023) est une branche de la phraséologie dont l’objet d’étude est l’élaboration des recueils, des glossaires et des dictionnaires d’UP. Ceux-ci représentent des ressources essentielles aussi bien pour les apprenants que pour les traducteurs. Or, les UP ne sont pas toujours identifiées de manière systématique dans les dictionnaires, et elles ne sont pas toujours accompagnées d’une traduction adéquate dans les dictionnaires bilingues. En outre, la dimension culturelle de la phraséologie, également appelée phraséoculture, n’est pas souvent bien prise en compte. Il est donc indispensable d’explorer de nouvelles stratégies phraséographiques afin de présenter de manière plus pertinente la langue-culture aux lecteurs.

On s’intéresse donc aux nouvelles conceptions de l’élaboration des dictionnaires monolingues, bilingues ou multilingues. Comment pourra-t-on améliorer l’intégration des UP dans ces types de dictionnaires, en tenant compte de leur valeur culturelle ?  Quelles stratégies adopter pour faciliter le repérage et la compréhension des UP à l’intention des apprenants pour qu’ils puissent accéder à une maîtrise plus approfondie de la langue-culture ?

 

Axe 3 : L'UP et la Didactique

La phraséodidactique (González-Rey 2007) se focalise sur « l’enseignement-apprentissage de tout élément considéré comme UP, à savoir les expressions idiomatiques, les collocations et les parémies dans le cadre de l’acquisition des langues vivantes » (Sułkowska, 2016 : 40). Selon Galisson (1994 : 25), la phraséodidactique est une tentative « pour piéger la culture dans la langue, en y associant, le plus souvent, la démarche interculturelle ». González-Rey (2010) pense que l’emploi naturel et spontané des expressions figées dans le discours est la preuve indéniable d’une bonne maîtrise de la langue étrangère chez les apprenants.  

On s’interroge sur les méthodes de développement de celle-ci dans l’acquisition des langues-cultures en langue étrangère (Cavalla 2014). Quels sont le fonctionnement et le traitement des UP dans les manuels de langues étrangères, et également dans les guides de conversation de langues étrangères. Cela conduit à mettre ceux-ci en dialogue avec l’esprit de conversation dans la perspective d’une « nouvelle brachylogie » proposée par M’henni (2015, 2021). Quels sont les obstacles actuels à l'intégration efficace des UP dans le matériel didactique des langues étrangères, et comment pourra-t-on les surmonter ? Comment concevoir une approche interculturelle dans l'enseignement des UP,  en vue d'une meilleure immersion des apprenants dans la culture associée à ces expressions figées ? Quelles stratégies pédagogiques mettre en œuvre pour encourager l’emploi naturel des UP dans le discours des apprenants d'une langue étrangère, tout en tenant compte de la recherche actuelle et des recommandations des phraséodidacticiens ?

 

Axe 4 : L'UP et la Traductologie

La phraséotraductologie (Sułkowska 2018) est une branche de la phraséologie appliquée dont l’objet d’étude est la traduction de la phraséologie (ou phraséotraduction). La traduction des langues nécessite un traitement spécifique des structures figées. Le nombre et la fréquence des UP dans chaque langue naturelle sont notables ; c’est pourquoi la phraséotraduction en tant que discipline spécialisée au niveau de toute la traduction semble être nécessaire et motivée. Or, les expressions idiomatiques sont le plus souvent intraduisibles de manière littérale (It’s raining cats and dogs – ? Il tombe des chats et des chiens), car elles reposent notamment sur des données culturelles propres. Les traducteurs doivent non seulement saisir le sens littéral, mais aussi appréhender l’essence culturelle et stylistique des UP pour tenter de garantir une traduction fidèle.

Du point de vue de la traduction, sur la base des similitudes et des différences aux niveaux lexical, grammatical, sémantique et stylistique, les linguistes distinguent plusieurs cas : les équivalents parfaits ou complets (Кunin les appelle « monoéquivalents », Sułkowska les appelle « homologues » ), les équivalents sélectifs (« correspondances variables » selon la terminologie de Gak), les équivalents partiels ou la correspondance partielle (Mejri 2008a), les calques ou encore les « non équivalents ».  

Quels sont les obstacles rencontrés par le traducteur littéraire ? Pourquoi les équivalences proposées dans les dictionnaires ne sont-elles pas souvent considérées comme pertinentes dans la traduction littéraire ? Quelles sont les stratégies adoptées par le traducteur littéraire dans la traduction des UP ? Comment celui-ci pourra-t-il respecter l’image utilisée dans l’expression anglaise « It’s raining cats and dogs » dans une version de langue étrangère ?

En traduction spécialisée, on ne peut traiter la question phraséologique sans prendre en considération la terminologie du domaine concerné.  Quelle est donc la place accordée à cette dernière dans le traitement des UP ? Pourrait-on plaider pour une continuité entre la phraséotraduction littéraire et la phraséotraduction spécialisée ? Ou bien faut-il les considérer comme deux branches de la phraséotraduction, ce qui conditionnerait le travail du traducteur ?

 

Axe 5 : L'UP et le TAL (Traitement automatique des langues) & l'IA (Intelligence Artificielle)


À l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle (IA) contemporaine, le domaine de la phraséologie informatisée se trouve confronté à des défis importants, mettant en lumière l’émergence d’une discipline particulière : la phraséologie informatique. À la croisée entre informatique et analyse des unités phraséologiques (UP), elle s’efforce de comprendre les subtilités de la sémantique et de la structure des expressions dans un contexte numérique. Nous appelons tous les experts à explorer les opportunités et les enjeux inhérents à l’évolution de cette nouvelle discipline.

En tant que discipline linguistique à part entière, la phraséologie a trouvé sa place dans la recherche linguistique contemporaine, explorant les frontières de la linguistique théorique et appliquée. L’utilisation croissante de la linguistique informatique, notamment dans le traitement automatique des langues (TAL), offre de nouvelles perspectives passionnantes dans l’analyse et la compréhension des UP. Les avancées dans le domaine du TAL permettent une analyse plus approfondie des collocations, des expressions idiomatiques et d’autres constructions phraséologiques, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension de leur fonctionnement et de leur traduction. De plus, les projets de corpus sur la phraséologie, comme Phraseotext et PhraseoRom, exploitent les nouvelles technologies et le numérique pour enrichir notre compréhension des phénomènes phraséologiques dans différentes langues et dans différents contextes.

Dans cette optique, l’intégration de l’IA dans le TAL représente une avancée majeure. Elle permet d’améliorer la précision et l'efficacité de l’extraction automatique des UP. Par exemple, les modèles de langue pré-entraînés, tels que BERT et GPT, ont manifesté des performances remarquables dans la détection et la catégorisation des phrasèmes. Ces approches basées sur l’IA offrent également la possibilité de découvrir de nouvelles relations sémantiques et syntaxiques entre les mots au sein des expressions, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des nuances phraséologiques.

Quels sont les nouveaux outils, méthodes et techniques les plus efficaces pour extraire automatiquement des « phrasèmes » (Mel’čuk 2011) d’un texte ? Comment l’IA peut-elle être utilisée pour améliorer l’identification et la classification des unités phraséologiques dans un corpus linguistique ? Quels défis spécifiques l’intelligence artificielle rencontre-t-elle lors de la compréhension et de la génération de textes contenant des UP ?

On se propose d’explorer, entre autres, les implications du TAL dans l’étude des UP, ainsi que les nouveaux outils et méthodologies développés dans ce domaine. En abordant ces questions, nous espérons contribuer à l’avancement de la recherche interdisciplinaire en phraséologie et à une meilleure compréhension des phénomènes linguistiques complexes qui sous-tendent nos langues.

 

Axe 6 : L'UP et la Littérature

La littérature constitue sans conteste une ressource phraséologique aussi bien incontournable qu’intarissable. De nos jours, à l’aide des humanités numériques en plein essor, comme le précise Novakova (2021), « les approches traditionnelles des genres littéraires s’appuyant sur des méthodes innovantes, fondées sur les outils de la linguistique de corpus (cf. Beauvisage 2001, Rastier 2011) et du Traitement automatique du langage (TAL), permettent d’extraire de grandes masses de données langagières pour l’analyse stylistique. Ainsi, récemment, une exploration de grande ampleur sur les constructions lexico-syntaxiques (CLS), spécifiques du roman contemporain, a été réalisée dans le cadre du projet PhraseoRom (https://phraseorom.univ-grenoble-alpes.fr) ». Novakova a montré la pertinence de la notion de « motif phraséologique » pour la distinction des six sous-genres littéraires suivants : le « sous-genre littérature générale », le « sous-genre roman sentimental », le « sous-genre roman policier », le « sous-genre historique, le « sous-genre fiction », et le « sous-genre fantasy ».

Rappelons que la notion de « motif », selon Denoyelle & Sorba (2020 : 3), a été introduite il y a quelques années, pour désigner une UP qui structure la texture discursive. D’abord conçu comme « un cadre accueillant un ensemble de paramètres à définir et susceptibles de caractériser les divers textes d’un corpus » (Longrée, Luong & Mellet 2008 : 735), le motif est devenu « une unité phraséologique englobante » qui permet de mettre en évidence des spécificités textuelles, ou « un cadre collocationnel » visant à accueillir un ensemble d’éléments fixes et variables, susceptibles d’accompagner la structure textuelle, et simultanément, de caractériser des textes de genres divers » (Longrée & Mellet 2013).

Siepmann (2016 : 24/34) note que les collocations sont considérées comme littéraires si leur fréquence dans les corpus de romans est au moins trois fois plus élevée que dans les journaux, les textes scientifiques et l’oral spontané, que d’après des données recueillies, on peut affirmer que certains types de lexèmes et de configurations collocationnelles sont spécifiques à la composition littéraire, et que cette phraséologie littéraire présente deux facettes : (i) des configurations « universelles », facilement transposables d’une langue à l’autre (cf. il en était là de ses réflexions quand – his thoughts were interrupted as ; le soleil déclinant – the evening sun / the setting sun), et (ii) des configurations « spécifiques à chaque langue ».

Ainsi, un autre objectif de ce colloque est d’établir une répartition de l’utilisation des UP dans différents genres littéraires et de déterminer leurs éventuelles fonctions stylistiques. L’utilisation des UP peut-elle caractériser le style d’un auteur, ou d’un genre littéraire ? Par leur puissance connotative, comment les UP structurent-elles la progression narrative et l’attitude du narrateur ?

 

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